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Le déplacement de l’A9 recompose l’armature routière de Montpellier

Information mise à jour le 20/06/18
Le déplacement de l’autoroute A9, qui devrait être effectif courant mai, permettra de doter Montpellier d'un contournement sud, élément du futur anneau routier dont la ville est encore dépourvue. Ce chantier de 800 millions d’euros, qui a fait travailler jusqu’à 1 500 personnes, a également contribué, pendant trois ans, à stimuler l’économie montpelliéraine.
La nouvelle autoroute A9, qui devrait entrer en service courant mai — avec six mois d’avance sur le calendrier initial —, va modifier en profondeur les conditions de circulation sur le territoire de la métropole de Montpellier. L’opération, menée par VINCI Autoroutes, a consisté à créer 12 km d’autoroute neuve au sud de la ville, prolongée sur 13 km à l'Est et à l'Ouest le long de la platerforme autoroutière existante. Celle-ci redénommée A709 constitura le le barreau Sud du contournement de Montpellier, qui trouvera à terme sa complétude avec les futurs contournements Ouest de Montpellier (COM) et Direction Est de Montpellier (DEM).
Cet été, les vacanciers circuleront donc sur une autoroute libérée du trafic local et débarrassée des deux barrières de péage de Gallargues et Saint-Jean-de-Védas. Les Montpelliérains, eux, rouleront sur un axe — rebaptisé A 709 — dont le trafic aura été divisé par deux et que n’encombreront plus les poids-lourds circulant entre l’Espagne et la France. Montpellier disposera ainsi d’une rocade sud sur laquelle pourront venir se greffer, à terme, le contournement ouest et la déviation de la RN 113. «Le déplacement de l’autoroute A9 est un premier pas, essentiel, qui permettra à la métropole de Montpellier de redéployer sa politique de transport routier et de la rendre cohérente avec sa politique de transports en commun», souligne Salvador Nunez, directeur d’opérations pour Vinci Autoroutes.
Le déplacement de l’A9 a eu également, pendant trois ans, un impact direct sur l’économie locale. Ce chantier de 800 millions d’euros a fait travailler jusqu’à 1 500 salariés au pic de l’activité. Il a également permis le retour à l’emploi de nombreuses personnes en situation précaire. «Nous avions tenu à faire de l’insertion, explique Salvador Nunez. Nous n’y étions pas contraint mais j’ai considéré qu’il s’agissait d’un devoir moral pour une entreprise comme la nôtre. Nous nous étions donnés pour objectif de réaliser 130 000 heures d’insertion, nous avons dépassé 200 000 heures, sur un total de 4,2 millions d’heures travaillées. Plus de 2 300 contrats d’insertion ont été signés depuis le lancement des travaux, fin 2013, et 74 des personnes recrutées ont bénéficié d’un CDI au travers de ce chantier, ce qui est une performance.»
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- Déplacement A9