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Matchers lève 2 M d’euros pour démocratiser la formation dans les PME

Information mise à jour le 16/10/23 Par Claire Bachini

71 % des TPE françaises ne forment ni leurs dirigeants, ni leurs salariés. Matchers, startup montpelliéraine, révolutionne l’approche de la formation pour permettre à toutes les petites entreprises d’accéder à des formations sur mesure.

L'équipe Matchers Photo © Matchers

Parmi les 300 entreprises formées grâce à Matchers, 75 % n’avaient jamais mis en place de formations auparavant :

En 2022, plus de 2 milliards d’euros de fonds mutualisés étaient destinés à la formation des PME (Source : Dares). Un grand nombre de ces PME ne connaissent toujours pas leurs droits ou n’ont pas le temps pour engager des démarches complexes et chronophages. C’est pourquoi le premier engagement de Matchers est de simplifier la recherche et l’activation de ces financements, sans coût financier ni administratif. “Notre service peut sembler gratuit pour nos clients, mais il ne l’est pas. Ils ont cotisé pour obtenir ces financements” affirme Jean-Marie Dupré.

Matchers dépoussière la formation traditionnelle avec un format digital 100 % sur mesure et une pédagogie basée sur du concret :

D’après Stéphane Silvi, co-fondateur de Matchers : “La formation classique est impossible à mettre en place dans les petites entreprises, trop chronophage et bien loin de leur environnement quotidien".

Matchers a donc construit sa méthode sur la flexibilité. La formation est pilotée par un expert métier dédié à une entreprise et son projet qui accompagne l’entreprise dans le temps avec des sessions de 2 heures chaque semaine.

“Nous avons constitué une communauté de 600 salariés experts dans leur domaine qui transmettent leurs méthodes et leur retour d’expérience. L’expert construit le parcours de formation avec les outils utilisés par l’entreprise, ses ressources disponibles, son budget, sa cible et ses objectifs. À la fin d’une formation Matchers, on ne dit pas “Et maintenant, il n’y a plus qu’à appliquer”, mais plutôt “C’est bon, je l’ai fait” poursuit Stéphane Silvi.