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Sim&Cure révolutionne le traitement de l’anévrisme cérébral

Information mise à jour le 20/06/18
La startup montpelliéraine Sim&Cure conçoit des outils numériques pour optimiser le traitement de maladies neuro-vasculaires. Elle vient de concevoir un logiciel qui permet d’améliorer la prise en charge de l’anévrisme cérébral, dont la rupture est une cause principale d’accident vasculaire cérébral (AVC). Cet outil permet de personnaliser le traitement en choisissant le dispositif le plus adapté au patient.
Le logiciel «Sim&Size», conçu par la startup Sim&Cure, annonce une révolution dans le traitement de l’anévrisme. Il recrée l’arbre vasculaire du patient en cartographiant son cerveau à partir d’images médicales. «Dans les cas où le traitement est endo-vasculaire, il permet de choisir le dispositif médical à implanter (DMI) le plus adapté à la configuration et à la taille du sac anévrismal ou de l’artère source, et le meilleur chemin pour l’apposer», résume Mathieu Sanchez, co-fondateur de Sim&Cure.
L’anévrisme est une pathologie neuro-vasculaire qui peut être à l’origine d’un AVC hémorragique, première cause de handicap acquis et de dépendance en France. L’outil conçu par Sim&Cure rend le traitement plus efficace. «Il permet de ramener à 5 % les échecs de pose, au lieu de 20 %», précise Mathieu Sanchez.
La petite entreprise créée en août 2014, travaille en étroite collaboration avec le département de neuroradiologie du CHU de Montpellier, dont le responsable, Vincent Costalat, est l’associé de Mathieu Sanchez. «Ce centre est le premier en France en termes d’activité dans le traitement de l’anévrisme, et figure dans le Top 5 européen, souligne Mathieu Sanchez. D’où l’intérêt d’être à Montpellier et de nous y développer.»
L’entreprise, qui emploie aujourd’hui six salariés, prévoit en effet de recruter trois personnes supplémentaires début 2017, essentiellement pour la R&D. Accompagnée par le BIC de Montpellier (Business & Innovation Centre), Sim&Cure a été lauréate en 2015 du prestigieux concours i-Lab, organisé par le ministère de la Recherche. Elle développe actuellement deux logiciels pour optimiser les dispositifs utilisés dans d’autres maladies neurologiques. Pour démarrer la commercialisation de son outil, elle a bouclé en décembre 2015 une levée de fonds de 300 000 euros avec It Translation.
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