Jusqu’au 6 octobre, le musée Fabre présente « Vincent Bioulès – Chemins de traverse ». Cette rétrospective retrace en deux cents œuvres le parcours singulier d’un artiste né à Montpellier, qui est l’un des plus grands peintres français contemporains.

Vincent Bioulès, Bizerte, août 2000, aquarelle, gouache, crayon graphite sur papier, 13,4 x 20,9 cm, Montpellier, musée Fabre, © Musée Fabre de Montpellier Méditerranée Métropole – numérisation Steve Gavard, © ADAGP, Paris, 2019.
« Un grand coloriste »
Elle permet de voir entre autres, dans une même salle, le même motif à quelques décennies d’écart. Les deux cents toiles et œuvres graphiques de toute taille montrent aussi une grande variété de techniques et de manières, où les petits tableaux à l’intensité colorée (pochades) cohabitent avec de grands formats dits américains. Une variété faite pour interroger, voire déranger.« Ses motifs et ses thèmes sont restreints, mais réinterprétés en permanence », fait observer Stanislas Colodiet. Des paysages – le Pic Saint-Loup, par exemple –, des places urbaines, des fenêtres, ou son intérieur. « Pour comprendre cet artiste qui a réorienté ses recherches et exploré des directions très différentes en peinture, une chronologie est nécessaire. »
De la couleur travaillée comme matière à une palette très inspirée par Matisse, joyeuse, qui explose sur toutes ses œuvres figuratives, dans un parcours poétique et rêveur.Selon Stanislas Colodiet, « on suit surtout un grand coloriste dont le rapport à la couleur est toujours réinventé. »
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