Valorisant dix ans de recherche à l’Institut du Cancer de Montpellier, NovaGray développe depuis 2015 des tests sanguins prédictifs pour adapter les radiothérapies à la sensibilité du patient. Un fleuron montpelliérain de l’innovation en santé.

Clémence Franc et le Pr David Azria, à l’entrée de l’Institut du cancer de Montpellier (ICM)
Cancer du sein et cancer de la prostate
Si la radiothérapie soigne en irradiant et détruisant les cellules cancéreuses, elle peut entraîner des effets secondaires. Grâce au test sanguin de NovaGray, l’oncologue radiothérapeute évalue en amont la sensibilité d’un patient à la radiothérapie. Cela lui permet d’adapter précisément le traitement. Une innovation protégée par deux brevets détenus par l’ICM et l’Université de Montpellier.Un troisième, déposé par NovaGray, porte sur l’industrialisation des tests. NovaGray a d’abord mis au point un test lié au cancer du sein, qui touche en France 50 000 nouvelles femmes par an, puis un test adapté au cancer de la prostate, le plus fréquent chez l’homme (plus de 48 000 nouveaux cas par an).
Mobilisée par ses recherches durant trois ans, NovaGray aborde une nouvelle étape fin 2018, selon Clémence Franc :
« Après avoir finalisé les étapes de validation clinique, nous nous concentrons à présent sur la démonstration de l'utilité clinique. Avoir des données quantifiant les bénéfices cliniques et médico-économique apportés par le test NovaGray Breast® est nécessaire afin d'obtenir une prise en charge officielle. »
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