La passion des pierres et minéraux. Tel est
Côté Bohème. Créée en septembre 2020, ce commerce a vu le jour le long de la rue du Bras-de-Fer,
en plein cœur de Montpellier. Mais, à peine ouvert, il a dû faire face à un nouveau confinement, décrété le 29 octobre au niveau national. Comme tous les commerces considérés à ce moment-là comme « non essentiels » et les établissements recevant du public (bars, restaurants, établissements sportifs…), il fut ainsi fermé près de deux mois.
« Quand on démarre son activité, un tel coup est très dur à vivre », se remémore Inès Issaad, sa créatrice. « Fort heureusement, j’ai pu bénéficier de l’aide au loyer qu’avait mise en place la Métropole de Montpellier. Là, j’ai compris que j’avais eu raison de m’installer à Montpellier, ma ville de cœur. J’avais fait le bon choix. »
Inès Issaad voulait créer son propre commerce. Alors âgée de 21 ans, inscrite en BTS Commerce international, elle avait donc décidé d’arrêter ses études car une passion l’attirait comme un véritable aimant : celle des pierres et des minéraux que lui avait communiquée Lynda, sa maman, dont la boutique, L’Olivier de Bohême, est installée à Alès.
« J’ai grandi en voyant ma mère passer son temps à rechercher les plus belles pierres, qu’elles viennent d’Indonésie, d’Uruguay, du Népal ou du Congo. Alors, quand j’ai décidé de lui emboîter le pas, elle m’a aidée à chercher un local, elle m’a épaulée dans mes démarches administratives et elle m’a passé sa liste de fournisseurs. Aujourd’hui, c’est toujours elle qui s’occupe de ma comptabilité », explique Inès Issaad.
Mais Lynda lui a surtout transmis sa connaissance des pierres et de leurs bienfaits, améthystes et quartz rose en tête. Inès a donc développé, en complément, une activité de
lithothérapie, c’est-à-dire le soin par les pierres, et des massages californiens. Pour elle, c’est certain : les pierres ont des vertus apaisantes et énergisantes.
« Depuis le dernier confinement, je vois de nouveaux clients affluer, en quête de réconfort auprès des pierres ou des bracelets de soin », observe Inès Issaad.