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La crise sanitaire a renforcé les liens au sein de notre équipe

Information mise à jour le 29/06/21

Ghislaine Masson est à la tête du Café Léon, restaurant situé dans le quartier Saint-Roch. Elle explique comment elle a traversé la crise sanitaire. Visite en cuisine !

Ghislaine Masson, gérante du Café Léon

Ghislaine Masson, gérante du Café Léon - 3M @Maugendre David

« Je préfère travailler plutôt que d’être clouée chez moi. »

Ghislaine Masson, la gérante du Café Léon, restaurant d’une capacité de 120 couverts situé rue du Plan-d'Agde dans le quartier Saint-Roch, a de l’énergie à revendre. Aussi, en mars 2020, quand le premier confinement a été décrété, elle l’a vécu comme « un choc » :

« Je suis passée d’une vie à 200 à l’heure à rien. Ça a été une douche froide. Heureusement que j’étais préparée à surmonter les situations compliquées ! »

Il y a 13 ans, en effet, Ghislaine Masson avait ouvert son établissement au pire moment : en hiver, juste avant que n’éclate la crise financière liée aux subprimes.

« Dès les débuts de mon activité, j’ai compris qu’il était indispensable de sécuriser son entreprise pour pouvoir faire face à tous les impondérables. »

La crise sanitaire en fut un. Mais, cette fois, elle avait la trésorerie suffisante, pour aborder la période de manière beaucoup plus sereine.
 
Son personnel, six personnes au total, a été mis en chômage partiel et Ghislaine leur a versé le complément de salaire pour que personne n’y perde. Elle a continué à payer ses charges fiscales et sociales sans demander à bénéficier des reports et sans faire appel au PGE, le prêt garanti par l’État. Elle a, en parallèle, perçu l’aide de l’État et elle s’est tournée vers les dispositifs de soutien, mis en place par la Ville et la Métropole de Montpellier.

« Ces dispositifs nous ont vraiment bien aidés, tant l’aide au loyer que l’exonération des terrasses », explique-t-elle, avant d’ajouter : « Les services de la Ville et de la Métropole étaient présents et réactifs. Ils étaient vraiment aux petits soins pour nous. »

Ghislaine Masson a, du coup, mis à profit cette période pour embellir le patio de son restaurant et étoffé sa carte de plats tous faits maison. Avec son équipe, tout en respectant scrupuleusement les jauges autorisées, elle a ainsi testé de nouvelles recettes.

Résultats : elle a resserré les liens avec ses collaborateurs et les ravioles de Saint-Jacques sauce foie gras ont rejoint les valeurs sûres de l’établissement, que sont la souris d’agneau basse température, les ris de veau et les travers de porc au fumoir. 
 
Depuis le 19 mai, jour du dernier déconfinement, elle a donc retrouvé le chemin des fourneaux avec beaucoup de plaisir.

« Comme nous avons dû diviser par deux la capacité d’accueil de notre terrasse, en la ramenant de 84 à 48 couverts, cela nous permet de bichonner encore plus nos clients. »

Ghislaine Masson, une restauratrice positive en toutes circonstances.
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