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« Nous avons la chance de vivre dans un pays où nous sommes aidés dans les moments difficiles »

Information mise à jour le 04/10/21

Installé dans le quartier Saint-Roch, le commerçant a profité de la crise sanitaire pour agrandir son magasin et créer un salon de thé japonais. Montpellier, ville du Soleil Levant.

Olivier Bardou, boutique De la Luce ©3M-Maugendre David

Sa boutique ne vend que des objets qu’il aime, qu’ils soient neufs ou anciens. Olivier Bardou, le fondateur et gérant du magasin De la Luce, installé depuis 17 ans dans la rue Saint-Côme à Montpellier, s’y emploie pour que ça dure. À 52 ans, l’homme continue avec la même passion à chiner tout ce qui lui accroche l’œil et le fait vibrer : des meubles, des objets de décoration, des accessoires de mode, des tissus, du prêt-à-porter, qu’il met en scène avec un goût toujours assuré. Un Christ du XVIIIe côtoie des poupées japonaises traditionnelles, un service en porcelaine des photophores suédois.

« Ma clientèle vient chercher ici des objets à vivre, surprenants et rares, du conseil, du partage et des découvertes », résume-t-il.

Dans la boutique, l’ambiance est intime ; le temps, soudain, s’arrête. Voilà pourquoi la crise sanitaire a rendu le coup encore plus rude. Comme tout magasin non essentiel, De la Luce a fermé près de deux mois et demi : lors du tout premier confinement, mais aussi pendant le second.

« Nous étions à la veille de Noël. C’était vraiment très dur », se remémore Olivier Bardou qui loue la mobilisation de l’État et des collectivités, en particulier la Métropole de Montpellier.

Le commerçant, épaulé de Nadia Riester qu’il emploie, a donc bénéficié deux fois de l’aide au loyer et il a perçu l’aide à la création pour son site internet.

« Nous avons la chance immense de vivre dans un pays où les entreprises sont soutenues dans les moments difficiles », remercie-t-il.

Du coup, plus serein, Olivier Bardou a profité de cette période compliquée pour finaliser un double projet qui lui tenait à cœur : l’agrandissement de sa boutique, portée de 100 m² à 165 m² et, comme un local d’une surface de 35 m² se libérait à proximité de son magasin, il y a créé un salon de thé japonais.
 
Jolis projets de sortie de crise. Olivier Bardou a consacré tout son été à les concrétiser, avec pour objectif une ouverture pour la rentrée. Pari tenu : l’agrandissement et le salon de thé ont été inaugurés le 2 septembre dernier.

Le magasin présente désormais un choix plus éclectique encore et le salon propose, lui, cinq variétés de thé, achetées directement au Japon et servies à la japonaise : à température et au bon dosage. L’amateur les déguste sur des tables ou sur des tatamis, au choix. Olivier Bardou a embauché, pour s’en occuper, une pâtissière japonaise, Seiko San, qui prépare sur place des viennoiseries traditionnelles de son pays : melonpan, manju, dorayaki, daifuku… autant de friandises susceptibles de donner un sentiment de voyage bienvenu… Olivier Bardou, la douceur de vivre.

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