Après avoir bouclé une levée de fonds de 10,3 M€ en avril et consolidé son équipe scientifique, la biotech montpelliéraine vient d’officialiser un financement complémentaire de 2,5 M€

Une levée de fonds de 10,3 M€ en avril
Ce nouveau financement vient donc en complément d’une levée de fonds de 10,3 M€ finalisée en avril auprès du fonds d’investissement américano-japonais Remiges Venture, accompagné du fonds japonais Anri et du fonds régional Irdi Soridec Gestion. Cette opération d’envergure avait pour objectif de financer les dernières étapes précliniques réglementaires et d’engager les essais cliniques de la molécule anticancéreuse, développée par Phost’In Therapeutics.Une équipe scientifique consolidée
Dans le foulée, la biotech avait consolidé son équipe scientifique, en recrutant le Pr Bernard Pau, un des pionniers des transferts de technologies en France, professeur honoraire de l’Université de Montpellier et ancien directeur du Département sciences de la vie du CNRS. Chargé de prendre la direction des opérations de l’entreprise, il a été rejoint à la tête de la direction médicale par le Dr Alain Herrera qui a encadré pendant dix ans la division oncologie de Sanofi.Accompagnée par le BIC de Montpellier
Accompagnée par le BIC de Montpellier et par la SATT AxLR, Phost’In Therapeutics développe une technologie très prometteuse dans le traitement des cancers invasifs, tels que les tumeurs cérébrales, les cancers du sein triple négatifs ou encore les tumeurs solides métastasiques. Dans le détail, ses composés anticancéreux ciblent la « glycosylation aberrante » des tumeurs, un mécanisme responsable de la suppression de la réponse immunitaire, et démasquent la cellule cancéreuse, permettant au système immunitaire de la combattre efficacement.Un calendrier respecté
Hébergée dans les locaux de l’Ecole nationale supérieure de chimie, la société respecte le calendrier qu’elle s’est fixé. Son essai clinique mené avec l'Institut du cancer de Montpellier (ICM), sera engagé en 2021 sur une centaine de patients présentant des tumeurs solides invasives.« Notre ambition est de bâtir un champion européen de la glyco-immuno-oncologie », souligne Karine Chorro.
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