Sa mission ?
Promouvoir le recyclage et surcyclage des vêtements d’enfants, dans une logique d’économie circulaire.
Pourquoi ce projet ?
Issue du monde du commerce et du prêt-à-porter, Marie-Aude, fondatrice et gérante de l'association, a pu mesurer la pollution et le gaspillage vestimentaire induits par la surproduction de vêtements.
Elle a donc choisi de mettre mon expertise au profit d’un projet éthique, valorisant l’économie locale et circulaire et luttant contre la surconsommation vestimentaire.
Comment le projet a démarré ?Après une participation à la YESS Acamédie de 2016 (concours de pitchs, organisé par le pôle REALIS, mettant en lumière des porteurs de projets de l'ESS), Marie-Aude a mûri son projet, puis a été incubé par ALTER INCUB (Incubateur d'innovance sociale) pendant un an. L’association, première étape avant l'évolution vers une structure coopérative, a été crée en novembre 2018 mais le projet s’est concrétisé en septembre 2019, avec l’ouverture d’une boutique à Castelnau-le-Lez et d’un site e-commerce.
Concrètement, l'association propose :
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Collecte et tri de vêtements d’enfants
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Vente de vêtements d’occasion
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Vente de créations textiles à partir de tissus recyclés
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Ateliers d’initiation à la couture pour les adultes et les enfants.
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Actions de sensibilisation pour le recyclage textile (écoles, festivals, etc.)
Quel bilan après un an ?
6 000 vêtements collectés (400 donateurs), 4 000 vêtements remis à la vente (dont 1 500 vendus à 250 acheteurs), 2 000 vêtements mis de côté pour des créations « upcycling » ou redonnés à des associations caritatives locales. L'association a aussi organisé 90 ateliers « couture » et participé à une dizaine d’actions de sensibilisation au recyclage textile.
Quelles perspectives ?
Pour viabiliser le projet, il faut développer la notoriété de l’association au niveau local et national. L'association a trop de dons et pas assez de ventes. Il nous faut développer les ventes en ligne.
Quel message l'association veut-elle faire passer ?
Il y a une vraie problématique de la gestion locale des déchets textiles. Il faut que chacun soit acteur de la gestion de la fin de vie de ses vêtements : acheter de la seconde main pour faire circuler les vêtements tant qu’ils sont en bon état, puis utiliser le tissu pour créer de nouvelles choses. Tout le monde est concerné ! Chacun peut contribuer en faisant sa petite part.