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Système U Sud, une responsabilité sociétale affirmée

Information mise à jour le 13/09/22

Acteur économique majeur, Système U Sud revendique un modèle différent : organisée sous forme de coopérative de commerçants, l'enseigne s’implique aussi pour l'avenir des jeunes et des créateurs d’entreprises issus de quartiers prioritaires.

N.RODIERE et D.LEDOUJET - SYSTEME U Sud©Edouard Hannoteaux

N.RODIERE et D.LEDOUJET - SYSTEME U Sud ©Edouard Hannoteaux

Avec 900 salariés sur son site de Vendargues – dont 550 en logistique –, Système U Sud figure au rang des premiers employeurs privés du Languedoc et affirme un ancrage régional fort, basé sur des relations durables avec ses fournisseurs et les collectivités locales.

« Nous avons le devoir d'oeuvrer en faveur du développement économique et social de notre territoire », estime Daniel Le Doujet, directeur de site de Système U Sud.

En mai 2018, l'entreprise a donc noué un partenariat sur ce thème avec Montpellier Méditerranée Métropole, incluant la signature de la charte Entreprises et Quartiers.

« Nous tendons la main aux jeunes des quartiers populaires pour leur offrir la perspective d'un avenir plus large au moment où ils sont en pleine orientation », explique Nadine Rodiere, responsable des ressources humaines au sein du groupe

Du stagiaire à l'entrepreneur

Face au manque de repères, de qualifications et de réseaux dont souffrent souvent ces jeunes, la démarche se veut graduelle. Etape n°1 : faire connaître l'entreprise et ses métiers par des journées portes ouvertes et l'accueil de stagiaires en 3e. Puis favoriser l'accès à la formation et à l'emploi grâce au parrainage attentif d'un cadre.

« Devenir mentor est gratifiant, c’est donner de son temps pour susciter des vocations, des envies de promotion sociale, voire d'entrepreneuriat, ce qui est possible au sein de notre enseigne », souligne Daniel Le Doujet.

L’enseigne qui accompagne déjà les créateurs ou repreneurs de magasins U a également rejoint l'association Montpellier Initiative Pic Saint-Loup, chargée d'attribuer des prêts d'honneur notamment aux créateurs d’entreprise issus des quartiers prioritaires.

« La Métropole nous a entraînés dans un dialogue constructif et motivant avec les acteurs du monde de l'insertion. Cela nous a permis de mieux les connaître et de comprendre le rôle complémentaire que nous pouvions jouer », conclut Nadine Rodiere.

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