Après les Assises territoriales de la transition agroécologique en février 2019, près de 200 maires, signataires du Pacte de Milan, se réuniront les 7, 8 et 9 octobre prochain à Montpellier.
Participer au Pacte de Milan
Le 7 octobre, la première journée du sommet international est ouverte au grand public. 10 classes des écoles de Montpellier assisteront au spectacle Opération Brocoli. Une sensibilisation ludique à la santé, au développement durable et au gaspillage alimentaire par la Cie Minibus qui sera suivie d’ateliers de mise en pratique.En parallèle, deux représentations permettront à des universités étrangères, associations et réseaux internationaux de réfléchir aux clés d’élaboration de politiques alimentaires durables dans les villes.
Enfin, la Nuit de l’alimentation aura lieu à l’hôtel de Ville de Montpellier, avec, dès 18h, une conférence sur les partenariats à construire entre les associations, la recherche et les institutions pour l’alimentation de demain. Les temps forts du sommet international seront quant à eux diffusés en direct sur le site montpellier-milanpact2019.com
Témoignages
Giuseppe Sala,« Quatre ans après son lancement, le Pacte de Politique Alimentaire de Milan a réussi à s’imposer comme un espace inédit et innovant de coopération entre les villes, les réseaux qui les lient et les organisations internationales. (…) Des maires venus du monde entier sentent sur leurs épaules, le poids de cette responsabilité vis-à-vis de la planète et des générations futures. Le 5e rendez-vous annuel et sommet des maires du Pacte de Milan sur la politique alimentaire urbaine à Montpellier sera l’occasion de partager les initiatives et avancées permettant la mise en place de meilleurs systèmes alimentaires dans nos villes. »
Maire de Milan, Italie
Président du Pacte de Politique Alimentaire de Milan
Roheyatou Lowe,« Je pense que mettre l’accent sur la croissance économique grâce à la mise en œuvre de divers programmes de protection sociale aidera à éliminer la pauvreté et la vulnérabilité. Apporter des « filets de sécurité », par des allocations sociales dans les pays à faible revenu de la région africaine où les populations pauvres dépendent fortement de l’intervention de l’État, peut renforcer la sécurité alimentaire, en particulier chez les ménages à faible revenu vivant dans des zones d’insécurité alimentaire. »
Maire de Banjul, capitale de la Gambie