Pour la transition agroécologique et l'alimentation durable
Pour améliorer l’accès de tous à une alimentation durable, la Métropole et ses partenaires travaillent à développer une agriculture nourricière agroécologique et à réorienter les produits locaux vers des circuits de distribution de proximité.
Résolue à inscrire dans la durée sa Politique, la Métropole a signé à Milan en octobre 2015 le pacte des politiques alimentaires urbaines, au côté d'une centaine de villes du monde. Elle a accueilli en 2019 le 5ème sommet des - désormais - près de 200 villes signataires du Pacte.
Isabelle Terrasson
Coordinatrice de la Politique Agroécologique et Alimentaire
04 67 13 61 13
Les objectifs-clés de la P2A
- offrir une alimentation saine et locale au plus grand nombre,
- soutenir l’économie, l’emploi agricole et agroalimentaire,
- préserver le patrimoine paysager et les ressources naturelles,
- limiter les émissions de gaz à effet de serre et s’adapter au changement climatique,
- favoriser la cohésion sociale en soignant le lien avec la nature et les liens entre ville et campagne.
Un secteur agricole en profonde mutation et en déprise
À l’échelle de la Métropole, la part des exploitations sans successeur est considérable : 477 sur 568 soit 84% (Chambre d'Agriculture de l'Hérault, 2015). Le phénomène touche aussi les exploitations viticoles dont le nombre a réduit de moitié en 10 ans, passant de 703 à 299, même si cette filière reste majoritaire (69% de l’ensemble des exploitations du territoire).
L'émergence du numérique
Agro-food technologie et innovation technologique : Montpellier participe à l'émergence du numérique avec la #FoodTech regroupant des initiatives entrepreneuriales exploitant le potentiel du numérique au service du secteur alimentaire.
Une diversification importante des formes sociales de production agricole
La pratique agricole peut être une "fin en soi" (pour les exploitants professionnels), mais peut être aussi un "moyen" de nourrir d’autres objectifs, comme l’insertion sociale, ou la qualité de vie.
A l'origine les projets alimentaires territoriaux (PAT)...
Les PAT visent à donner un cadre stratégique et opérationnel à des actions partenariales répondant à des enjeux sociaux, environnementaux, économiques et de santé. L’alimentation devient alors un axe intégrateur et structurant de mise en cohérence des politiques sectorielles sur ce territoire pour : mieux produire, mieux connecter, mieux vivre.

Feuille de route de la France pour l’Agenda 2030
La Ministre de la Transition écologique et solidaire Elisabeth Borne a présenté le 20 septembre la Feuille de route de la France pour l’Agenda 2030, intitulée, « Agissons pour un monde plus durable et plus solidaire. Cette feuille de route comporte six enjeux dont 2 concernant l'agroécologie et l'alimentation durable. Une des priorités mises en avant est d’"Assurer une agriculture et une alimentation sûres, saines et durables pour tous et à toutes les échelles".
Une dynamique collaborative
La politique agroécologique et alimentaire construit un cadre politique commun clair et durable. Le dialogue est particulièrement riche et soutenu avec les communes, les territoires voisins (actuellement Grand Pic Saint Loup et Pays de l'Or), la profession agricole, le monde de la recherche et l’ensemble des autres acteurs du système alimentaire territorial. L’objectif est de mieux coopérer, d’apprendre les uns des autres et d’expérimenter afin d’agir sur les leviers les plus efficaces.
Une politique de dimension internationale
La Métropole de Montpellier a signé en 2015 le pacte des politiques alimentaires urbaines à Milan aux côtés d'une centaine de villes du monde afin d’inscrire dans la durée sa Politique Agroécologique et Alimentaire Territoriale.
Ce pacte part d’une nécessité : les politiques publiques locales ont la responsabilité de prendre en compte le volet alimentaire. Les signataires s’engagent ainsi à travailler "au développement de systèmes alimentaires durables, inclusifs, résistants, sûrs et diversifiés". Objectifs : fournir des aliments sains et abordables à tous dans le rappel des droits fondamentaux, réduire au maximum le gaspillage, préserver la biodiversité et atténuer les effets du changement climatique tout en s’y adaptant.
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