La mobilité représente aujourd’hui l’un des principaux freins au retour à l’emploi ou à son maintien. Les dispositifs existants, parfois saturés, peinent à répondre à une demande toujours plus forte. Les personnes les plus précaires en terme de mobilité telles que : les demandeurs d’emploi et salariés, sont les premiers à avoir besoin d’alternatives variées en terme de mobilités.
Adossé à un microcrédit social et solidaire, le modèle Occi’InnovESS offre la possibilité d’accéder à un moyen de déplacement responsable, abordable et adapté aux budgets modestes, sur l’ensemble des territoires, qu’ils soient ruraux ou urbains.
Une question s’impose aujourd’hui :
Dans un contexte social, économique et environnemental tendu, faut-il encore prescrire l’achat d’un véhicule thermique comme principale solution d’insertion professionnelle ?
Alors que la distance moyenne domicile-travail n’excède pas 14 km par jour, doit-on systématiquement orienter vers le passage du permis de conduire (environ 1 800 €) et l’acquisition d’une voiture ?
Les données récentes sont parlantes :
- 76 % des jeunes (18-25 ans) ont déjà renoncé à une formation ou un emploi pour des raisons de mobilité.
- 35 % des demandeurs d’emploi évoquent la mobilité comme l’un de leurs principaux freins sociaux.
Et pourtant, les comportements évoluent. De plus en plus de salariés, employés comme cadres, optent pour des solutions de mobilité alternatives à la voiture individuelle (vélos électriques, scooters, covoiturage, autopartage, marche et bien sûr transports en commun). Ces modes de déplacement, plus sobres et économiques, enregistrent une croissance continue depuis plusieurs années, portée par des publics disposant de ressources financières suffisantes.
Alors, pourquoi ne pas offrir les mêmes opportunités de mobilité durable à ceux qui en ont le plus besoin ?
